Agro-écologie en Afrique: défis et opportunités
Note conceptuelle
L’exploitation des forêts, des parcours et des terres cultivées à court terme, a conduit, dans beaucoup de pays d’Afrique à une détérioration de l’environnement qui s’est manifestée par la dégradation ou la disparition des forêts et des parcours et par l’épuisement des terres cultivées. L’agriculture conventionnelle repose et privilégie l’utilisation d’intrants chimiques ; ceux-ci ont quelquefois des incidences négatives sur la santé (intoxications et autres maladies liées aux pesticides) et sur l’environnement (appauvrissement des sols, pollutions, etc.).
Par contre, l’agro-écologie propose des systèmes de production basés sur les processus biologiques ; elle applique les concepts et principes écologiques à l’agriculture. Elle promeut une agriculture durable. Très peu ou mal connu des principaux acteurs de la production alimentaire, elle offre pourtant d’importantes possibilités à l’Afrique pour atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire avec un environnement sain.
L’Equipe de Recherche sur les « Milieux Humides et l’Agro-écologie (ERMIHA) de l’Institut des Sciences de l’Environnement, Université C.A. Diop de Dakar, Pesticide Action Network (PAN) Africa et l’Organisation Béninoise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique (OBEPAB) organisent cette journée de réflexion sur les perspectives de développement de l’agro-écologie dans les politiques de développement agricole en Afrique.
La rencontre aura lieu le 26 Novembre 2015 à l’Hôtel Faidherbe, Avenue Faidherbe X Raffenel, Dakar.
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Il s’agit pour les participants au panel, d’échanger, d’analyser et d’identifier les impedimenta à une plus grande prise en compte des préoccupations écologiques dans les politiques agricoles; ainsi que les opportunités à saisir et les stratégies à mettre en œuvre pour une plus grande intégration des pratiques d’agriculture écologique dans le développement agricole.
Les participants à la rencontre sont des représentants d’organisations de producteurs, de la société civile, de praticiens, de chercheurs, d’universitaires, d’administrateurs et de décideurs politiques.
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